10 – Un auteur de thrillers initialement interpellé par l'humour et la musique rock (Éric Chassé)


Je vous présente Éric Chassé, natif de Sorel-Tracy, en Montérégie, à 85 kilomètres au nord-est de Montréal. Un auteur dont les romans à suspense sont, entre autres, inspirés par des éléments brûlants d’actualité et dont l'envie d'écrire lui est venue vers 2004, après avoir lu L'inspecteur Specteur d’un autre auteur québécois, Ghislain Taschereau :


 

« Un doigt trouvé dans une boîte aux lettres, un jeune pommier dans le crâne d'un vieux cadavre, un prêtre à qui on a volé les veines... chaque enquête de l'inspecteur Specteur s'amorce dans le sombre, dans le tordu, dans le délire. À travers les aventures sataniques, fantastiques et érotiques de l'inspecteur Specteur, Ghislain Taschereau s'exprime pleinement. Dans un univers où se côtoient fantasme, religion, philosophie, débauche et mystère, découvrez un humour noir des plus absurdes dans une forme littéraire tout à fait originale qui saura plaire aux suppôts de Satan et corrompre les autres... » (extrait de la quatrième de couverture)


 

Le jeune Chassé s’était dit qu'il serait intéressant pour lui de créer quelque chose dans le même genre. À l'époque, il n'aurait jamais imaginé pouvoir écrire des thrillers ! L'humour l'interpellait beaucoup plus. Il a donc écrit son premier roman, intitulé Lachaise, Laferme et compagnie. Un livre humoristique rempli de jeux de mots et de tournures de phrases loufoques. Il n’a pas trouvé d'éditeur. Il a récidivé l’année suivante avec Histoire abdominale avant de mettre l'écriture de côté pour se consacrer à la musique.

Éric Chassé a joué de la guitare (et de la basse) pendant une vingtaine d'années pour cesser de jouer du rock en 2017. Sa formation, Gratien et les garagistes, a participé aux Francouvertes en 2007. Ensemble, ils ont produit quatre albums, de façon indépendante, et ont sillonné le circuit des bars pendant plusieurs années. De bien belles années aux dires de l’auteur. Plusieurs vidéos sont d'ailleurs disponibles sur YouTube.

 

L'envie d'écrire lui a repris vers 2011. Il avait commencé à lire des thrillers et il voulait tenter sa chance à nouveau. Cette fois avec ce style de littérature de genre. Il a d'abord écrit Les poignées de sa tombe et La bombe. À nouveau, il n'a pas trouvé d'éditeur. Il ne voulait tout de même pas lâcher le morceau. Vers 2013-2014, il a eu l'idée d'écrire La mort en vedette avec cette fois un retour de la part de Saint-Jean Éditeur pour qui le manuscrit s’est révélé un coup de cœur. La carrière littéraire d’Éric Chassé était lancée :


La mort en vedette. – Laval : Guy Saint-Jean, 2016/2018. – 296/312 pages).

« Une mauvaise décision qui coûte cher… Un acteur arrogant et égocentrique, un party qui dérape et une erreur fatale : cauchemar à l’affiche ! Guillaume Traynor l’apprend à la dure : son statut de vedette ne le protège aucunement des conséquences de ses gestes. Mais pourquoi irait-il bêtement derrière les barreaux quand Luc Fortier, un groupie extrême, pourrait purger sa peine à sa place ? La solution machiavélique envisagée par l’acteur pour se sortir du pétrin sera-t-elle efficace ? Ou, au contraire, ne fera-t-elle qu’envenimer les choses ? »

 

Ils étaient deux. – Laval : Guy Saint-Jean, 2018. – 400 pages.

« Les deux ados voulaient simplement se venger de leur professeur. Comment auraient-ils pu imaginer que la farce tournerait en une telle tragédie ? Alors que le « petit feu symbolique » qu’ils avaient planifié se transforme en un brasier se propageant à une vitesse fulgurante, les deux voyous s’affolent. L’un se sauve, l’autre demeure interdit, figé devant l’horreur. Un seul accusé pour un crime commis à deux, c’est déjà injuste. Mais que l’un des coupables passe dix ans de sa vie derrière les barreaux tandis que l’autre se complait dans une existence trop douce, sans jamais subir les conséquences de son geste, c’est tout simplement inadmissible ! Dix ans plus tard, l’heure des comptes a sonné. Il était temps. »

 


 Un mensonge de trop. – Laval : Guy Saint-Jean, 2020. – 328 pages.  Avis de lecture

« Samedi, 14 heures. Lorsque Mathis se réveille dans sa voiture, il ne comprend rien. Qu’est-ce qu’il fait là ? Peu à peu, quelques souvenirs flous se faufilent dans la mémoire de l’enseignant de troisième secondaire. Un verre, la veille. L’inconnu qui lui a offert à boire. Aurait-il été drogué ? De retour chez lui, il retrouve son portefeuille dans la boîte aux lettres. Le contenu en semble intact, mais on l’a accompagné d’une note : c’est parti. Mathis comprend que quelqu’un, quelque part, sait tout de sa vie privée. Tout. Une vidéo explicite où il tient la vedette a été dérobée de son ordinateur et sera diffusée à tous ses contacts, dont ses élèves, s’il n’accepte pas les conditions d’un odieux chantage. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg… » 

* * * * *

Le 15 février 2023, Éric chassé lançait son quatrième roman, un drame psychologique et social. Le récit qui « prend […] des allures de thriller, avec quelques épisodes éprouvants, des morts brutales et un dénouement original, mais…cruel » (Norbert Spehner)


Toute la rancune du monde. – Laval : Guy Saint-Jean, 2023. – 364 pages. Avis de lecture

« Lorsque Thomas et Émilie quittent Rosemont pour la banlieue, ils réalisent un rêve. Souhaitant que leur fille adorée Mégane devienne une grande sœur prochainement, ils choisissent un quartier tranquille dans une maison qui, même si elle a besoin d’amour, deviendra bientôt leur nid bien à eux. Là, dans la simplicité, le bonheur et la joie, ils pourront laisser leur bulle familiale s’épanouir. À l’école, Mégane fera une rencontre salutaire pour son adaptation à sa nouvelle vie. Entre elle et Juliette, c’est le coup de foudre, comme seules les petites filles savent en avoir. Un réel soulagement pour ses parents qui accueillent la nouvelle amie bien chaleureusement. Sandrine et Christian, les parents de Juliette, sont cependant beaucoup moins enchantés. Car Thomas et Émilie sont bien loin de ce qu’ils considèrent être de «bons parents». Évidemment qu’ils ont du mal à laisser leur petite s’acoquiner avec des gens aussi indignes qui élèvent leur enfant n’importe comment ! Lorsque le drame survient, Sandrine, déjà fragile, perd tous ses repères. D’autant plus que Christian, par ses agissements, détruit le peu qui reste de son équilibre et la propulse dans un abîme de déraison qui prendra des proportions tragiques. » 

* * * * *

Au moment de la sortie de Toute la rancune du monde, le roman était déjà terminé depuis un an. Ce qui a permis à Éric Chassé de travailler sur son prochain livre, une courte fiction d'horreur d'environ 200 pages à publier chez Saint-Jean Éditeur à l'automne 2023 ou à l'hiver 2024.

(Sources : éditeur et auteur)


Cette chronique a été initialement publiée le 20 avril 2023 sur Culture et Justice (France) destiné à diffuser principalement des portraits du jour des écrivains, historiens, artistes… et qui rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. 


09 – Une collection de polars originale (Héliotrope Noir)

 

 


Le 8 mars 2023, les éditions Héliotrope de Montréal lançaient le 17e titre de sa collection entièrement consacrée aux romans noirs et aux polars, Héliotrope Noir, qui « propose de tracer, livre après livre, une carte inédite du territoire québécois dans laquelle le crime se fait arpenteur-géomètre. 
Une collection de polars originale, au format unique intéressant (13 x 18 cm) que j’aime beaucoup et dont j’ai lu tous les titres.



Michael Blum. – Domaine Lilium. – 2023. – 246 pages

France, Israël, Montréal et Murdochville (1), Gaspésie. Avis de lecture

 « Dan Katz, historien de l’architecture montréalais, se rend à Drancy pour étudier la Cité de la Muette, qui fut tour à tour habitat social moderne, camp d’internement sous l’occupation nazie, caserne de gendarmes puis HLM. Lorsqu’il découvre que ses grands-parents y ont été enfermés et torturés avant d’être envoyés à Auschwitz, ses recherches prennent un tour sombre, autrement plus personnel. Car si Henri Cannac, le gardien responsable des sévices, est décédé depuis longtemps, son petit-fils, candidat du Parti de la France, a hérité de ses opinions politiques, à l’extrême droite du spectre. Katz, s’improvisant espion et justicier, se met en tête de le traquer et de lui faire payer les crimes de son aïeul. À mesure qu’il s’en approche, Katz met au jour les plans du politicien, bien plus funestes qu’il ne l’aurait cru, et qui semblent impliquer des intérêts fonciers au Québec. Katz s’enfonce alors dans une quête dangereuse qui le mènera de la Bretagne à la Gaspésie. »

 * * * * *

La collection Héliotrope Noir, de sombres récits policiers qui se déroulent dans diverses régions du Québec [les numéros entre parenthèses permettent de localiser l’action sur la carte du Québec en fin de chronique] :


2022


 

Chloé Laduchesse. – L’incendiaire de Sudbury. – 2022. – 246 pages. Avis de lecture

Sudbury (2), Ontario

« Emmanuelle se terre à Sudbury depuis quelques années et joint les deux bouts grâce à des contrats de design web pour des clients plus ou moins réglos. Lorsqu’elle retrouve le vieil agenda de son ancien amant, qui a mystérieusement disparu de la carte il y a huit mois, elle se met en tête d’apprendre ce qui lui est arrivé. »


2021



Pierre Breton. – Le dragon de Saint-Hyacinthe. – 2021. – 192 pages. Avis de lecture

Saint-Hyacinthe (3), Montérégie.

« Une maison cossue en bordure du parc Dessaules a été le théâtre d’un violent incendie, et le corps calciné de son propriétaire est retrouvé à l’intérieur. Il s’agit de nul autre que Danny Dragon, célèbre chanteur des Mégavolts, le groupe yéyé de l’heure. Pour Cyrille Carignan, chef de la police de Saint-Hyacinthe, cela signifie deux choses : 1) qu’il peut dire adieu à son week-end de golf ; 2) que sa fille Sylvie, une mégafan des Mégavolts, sera inconsolable. »

 

André Marois. – Les irrécupérables. – 2021. – 252 pages.

Mandeville (4), Lanaudière.

« Depuis des jours, à la même heure et au même endroit sur son terrain, le sergent-détective Mazenc trouve une canette de boisson énergisante : un désagrément d’abord mineur, puis de plus en plus irritant, surtout à l’aube d’une semaine de vacances bien méritée. En bon protecteur de la bucolique région mandevilloise, Mazenc se met en tête de pincer le pollueur, s’attendant à trouver un vulgaire vandale à sermonner, sans plus. »


2020


Christian Giguère. – Le printemps des traîtres. – 2020. – 246 pages. Avis de lecture

Montréal (5).

  • Finaliste au prix du Meilleur ouvrage policier en langue française (2021 Awards of Excellence)

 « Michaël a rencontré Dominique durant la fièvre du printemps 2012. Aujourd’hui, il est père d’une petite fille et réduit à vendre du fentanyl dans les secteurs pauvres de Longueuil. Un jour, il est approché par le Gang de l’Ouest. Billy McCallister, l’impétueux chef de clan, et Aidan, son écervelé de fils, ne lui inspirent pas confiance, mais Colm, un vieil Irlandais rompu aux arcanes de l’organisation, le convainc de s’enrôler. La paye est proportionnelle au risque, et Michaël sent que c’est sa dernière chance de sauver sa famille de la ruine. »

 

Maureen Martineau. – Zec La Croche. – 2020. – 174 pages. Avis de lecture

Haute-Mauricie (6).

« Le train avance lentement entre lacs et forêts. À la gare de Rapide-Blanc, la vieille Mikona Awashish en descend pour rejoindre sa fille, qui l’attend sur le quai. Par la fenêtre du wagon, l’agent de protection de la faune André Chillas épie les deux Atikamekw, persuadé qu’elles sont là pour braconner. Mais c’est à un autre type de chasse que les femmes ont l’intention de s’adonner. »


2019

 

Félix Ravenelle-Arcouette. – Le cercle des cendres. – 2019. – 288 pages.

Kahnawake et Kanesatake (7), près de Montréal.

  • Finaliste du prix Arthur-Ellis 2020 – meilleur roman policier en français

« Encouragé par sa sœur à délaisser sa vie de petit criminel, Dave entreprend des études à l’université. Bien vite cependant, il sent qu’il n’y est pas à sa place, et lorsqu’un ami de son oncle lui demande de livrer des cigarettes de contrebande en bateau – risque nul, paye généreuse –, il accepte d’emblée, sans se rendre compte qu’il remet le pied dans l’engrenage. »

 

2018


Patrice Lessard. – La danse de l’ours. – 2018. – 176 pages. Avis de lecture

Louiseville (8), Mauricie.

« Quand Dave et Blanche retontissent avec leur plan débile – braquer le Flamingo durant le Festival de la Galette –, il y a deux ans que Patrick ne leur a pas adressé la parole. Oublier leur vieille querelle, d’accord, mais embarquer dans ce coup foireux pour un butin aussi dérisoire, c’est non. Sauf que Blanche sait se faire convaincante : elle l’aime toujours, elle a besoin de lui. Bon, OK, c’est oui. Mais, à mesure que les préparatifs avancent, Patrick suspecte ses amis de lui jouer dans le dos. »

 

Christian Giguère. – La disparition de Kate Vandale. – 2018. – 208 pages. Avis de lecture

Rive Sud de Montréal (9).

  • Prix Jacques-Mayer du premier polar 2018

« En fuyant la banlieue, Kat a surtout fui une vie trop ordinaire. Tombée sous le charme d’un membre de gang de rue, elle est devenue travailleuse du sexe et, jusqu’à la résurgence d’une vidéo incriminante pour ses proxénètes, elle croyait pouvoir continuer comme ça encore un temps. Maintenant, elle est en danger et doit se faire oublier. »

 

2017

 

 

Marie Saur – Les tricoteuses. – 2017. – 288 pages. Avis de lecture

Cap-Rouge (10), ville de Québec.

  • Prix Arthur-Ellis 2018

« Il n’est pas toujours avisé de se mêler des affaires des gens puissants. Pour avoir galamment raccompagné Patricia Fortin Rousseau dans son manoir de Cap-Rouge après une beuverie, l’ex-prisonnier Daniel Hurteloup se voit offrir un boulot de gardien de nuit chez TV6, qu’elle dirige. Comme réhabilitation, il ne pouvait rêver mieux. Mais peu après ce coup de chance, le malheur frappe : Patricia est retrouvée pendue dans le studio B. »

 

Éric Forbes. – Amqui. – 2017. – 288 pages. Avis de lecture

Amqui (11), Bas-Saint-Laurent.

  • Prix Jacques-Mayer du premier polar 2017
  • Finaliste du prix Arthur-Ellis 2018 – meilleur roman policier en français
  • En sélection pour le Prix des Rendez-vous du premier roman 2018
  • Finaliste du Prix coup de cœur des Amis du polar 2017

« À l’arrêt d’autobus devant la prison de Bordeaux, un homme attend sous la pluie. Étienne Chénier : libraire dans la mi-trentaine, né à Amqui, friand d’arts martiaux. Condamné pour meurtre il y a quatre ans, il vient d’être relâché, bien avant la fin de sa peine, à la suite de tractations douteuses. Il attend, certes, le bus, mais surtout le moment propice pour exécuter un plan de vengeance longuement mijoté. »

 

2016


Marie-Ève Sévigny. – Sans terre. – 2016. – 272 pages.

Île d’Orléans (12), près de Québec.

  • Sélectionné au Prix France-Québec 2017
  • Finaliste du Prix coup de cœur des Amis du polar 2017

« Un incendie ravage le chalet de Gabrielle Rochefort, militante écologiste notoire, au moment même où, sur la rive d’en face, l’intéressée participe à une grande manifestation contre la pétrolière Cliffline Energy. Existe-t-il un lien entre les deux événements ? Lorsqu’on retrouve, non loin du sinistre, le cadavre d’un employé de la ferme où Gabrielle travaille, les soupçons se tournent plutôt vers le contremaître, dont le caractère violent n’est un secret pour personne. »

 

André Marois. – Bienvenue à Meurtreville. – 2016. – 192 pages.

Mandeville (13), Lanaudière.

« Il ne se passe pas grand-chose au village, et c’est très bien comme ça. Évidemment, un peu plus d’affluence ne nuirait pas. Quelques touristes ici et là, juste ce qu’il faut pour faire vivre les commerçants locaux… Mais comment les attirer ? La solution s’impose d’elle-même lorsqu’un voleur de cannabis est retrouvé mort, empalé sur son propre sécateur. Inévitablement, policiers et journalistes accourent. »  

 

Jonathan Gaudet. – La piscine. – 2016. – 244 pages.

Les Mares-Noires, Bécancour/Gentilly (14),  Centre-du-Québec. Avis de lecture

« Dans la douce lumière d’un matin d’été, un bruant se pose sur la branche d’une épinette, un coyote s’attarde près d’un bosquet. À la fenêtre, une femme berce son bébé. Soudain, à la radio, un bulletin spécial interrompt la programmation : une violente explosion est survenue à la centrale nucléaire. L’un des bâtiments du complexe est la proie des flammes, et sept employés y sont prisonniers. Parmi eux, son mari. Le cri qu’elle pousse ébranle toute la forêt. »

 

2015


 

Isabelle Gagnon . – Du sang sur ses lèvres. – 2015. – 136 pages. Avis de lecture

Pohénégamook (15), Témiscouata.

  • Finaliste au Prix Tenebris 2016

« C’est la Fouine qui a permis à Alix de retrouver la trace de son jumeau dans cet endroit perdu, à des milliers de kilomètres de chez eux. Ces dernières années, la relation entre Alix et Paul s’est un peu dégradée, mais son frère n’avait jamais disparu aussi longtemps. Il prépare quelque chose, elle en est sûre, et il aura besoin d’elle. »

 

Patrice Lessard – Excellence Poulet. – 2015. – 240 pages. Avis de lecture

Montréal (16), coin Papineau et Saint-Zotique.

Coin Papineau et Saint-Zotique.

« Luc Touchette est assassiné dans la ruelle derrière sa garderie, qui se trouve dans le même immeuble que le Salon Spa Afrodite. Y a-tu juste une autre place que Montréal où ça se peut de mettre une garderie à côté d’un salon de massage érotique ? s’indigne Mélissa Picard, éducatrice en deuil de son patron, devant le sergent-détective Sylvain Paquet qui ne sait trop quoi répondre. »

 

Maureen Martineau – Une église pour les oiseaux. – 2015. – 184 pages.

Ham-Sud (17), Estrie.

« Réfugiés dans le clocher de l’église, des martinets ramoneurs cherchent désespérément à migrer vers l’Amérique centrale. Ham-Sud, petit village de l’Estrie, est en proie à une contamination grave qui frappe les bêtes et les êtres humains. Loin de se douter qu’on l’a prise pour cible, la mairesse, dépassée par la catastrophe, mène l’enquête. »

 * * * * *

 Répartition de l’action sur le territoire québécois

 


 * * * * *

La maison d’édition qui se consacre à la construction d’un catalogue dédié principalement à la littérature contemporaine a été créée en 2006 par Florence Noyer, éditrice et directrice de Gallimard ltée au Québec. Quant à la collection Héliotrope Noir qui explore la littérature de genre, elle a été lancée à la librairie Gallimard de Montréal le 28 avril 2015.

Cette chronique a été initialement publiée le 8 avril 2023 sur Culture et Justice (France) destiné à diffuser principalement des portraits du jour des écrivains, historiens, artistes… et qui rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice.