À la fin des années 1990, un groupe de résidents de la municipalité de Saint-Pacôme dans la région de Kamouraska (Bas-Saint-Laurent) souhaitaient faire connaître leur localité « dans le monde entier ». Ils étaient à la recherche d’un « véhicule puissant, compatible avec la beauté et le charme » de leur village. « Un brassage d’idées épuisant, mais combien intéressant, a conduit presque naturellement à l’idée de décerner chaque année un prix littéraire au meilleur roman policier québécois. »
En 1997, Jean-Pierre Davidts avait publié un roman policier pour enfant : Le monstre de Saint-Pacôme. Jean Pettigrew, le grand manitou des éditions Alire, spécialisées dans le polar et le fantastique et éditeur, entre autres, de la revue Alibis est natif de Saint-Pacôme tout comme Maurice Gagnon, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Le Placoteux, un « praticien de cette littérature de genre fort populaire ».
C’est ainsi qu’est née en mars 2001 la Société du roman policier de Saint-Pacôme qui « a pour but premier de récompenser chaque année l’auteur du meilleur roman policier québécois francophone publié dans l’année en lui décernant le Prix Saint-Pacôme doté d’une bourse de trois mille dollars (3 000 $). Également, la Société, dans le but de susciter des vocations, octroie chaque année depuis sa fondation le Prix de la Rivière-Ouelle à des auteurs juniors et seniors de nouvelles policières. » Avec les années, d’autres prix se sont ajoutés : « le prix Coup de cœur, le prix Saint-Pacôme international, le prix Jacques-Mayer du premier polar et le prix Saint-Pacôme Jeunesse ».
Le 14 octobre 2023, la Société du roman policier de Saint-Pacôme tenait son 21e gala et remettait son prix du meilleur roman policier québécois publié en 2022 :
Ronald Lavallée. – Tous des loups. – Montréal : Fides, 2022. – 328 pages. Avis de lecture
Dans un village isolé et inhospitalier du Nord canadien, la rumeur court. Un homme en fuite, accusé d’avoir assassiné froidement sa femme et son enfant, se terrerait dans la forêt boréale. Matthew Callwood arrive tout juste en poste dans la région. Jeune policier idéaliste et téméraire, il est rapidement confronté à ses collègues qui boivent et fricotent avec les trafiquants du coin. Malgré tout déterminé à relever la trace du meurtrier en cavale, Callwood entreprend une traque sans relâche dans un dédale de lacs et marais aux confins indéfinissables. Au fil des mois, le policier découvre qu’il a affaire à plus fort que lui. Le chasseur devient le chassé.
* * * * *
Depuis 2002, sauf en 2020 compte tenu de la situation générée par la pandémie de Covid-19, le jury de l’organisation a consacré les titres suivants :
2002
Laurent Laplante – Des clés en trop, un doigt en moins. – Montréal : Instant même, 2001. – 272 pages.
Dès le premier chapitre, le lecteur est mis au parfum des intentions meurtrières que nourrit Paul Baril envers son ex-bru détestée. Le retraité et sa regrettée Françoise se sont saignés à blanc pour doter leur futur petit-fils d’une rente somptueuse. Mais la calculatrice Diane a arraché à son ex-mari la garde d’un enfant dont elle n’a que faire, dans le seul but d’empocher le magot, privant ainsi le grand-père de la présence du petit Étienne. Le récit alterne entre la machination de Paul et l’enquête d’un duo de policiers futés, dont les premiers soupçons portent plutôt sur l’amant de la belle, un costaud membre des Hell’s Angels.
2003
Maryse Rouy – Au nom de Compostelle – Montréal : Québec Amérique, 2003. – 275 pages.
Pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle, les pèlerins, que l’on appelle jacquaires, suivent une des multiples routes de pèlerinage jalonnées de monastères aménagés pour les accueillir. Au début de l’été 1240, une caravane de jacquaires part de Montpellier. Parmi eux se sont glissés deux cathares. Émissaires de Trencavel, le vicomte banni de Carcassonne, ils sont chargés d’avertir ses fidèles qu’il va lancer une campagne de reconquête avant les vendanges. Dès la première étape, par une nuit de pleine lune, un jacquaire périt de mort violente. Son cadavre porte des traces de griffes et de dents. Qui l’a tué ? Un compagnon de route ou un de ces loups-garous dont tout le monde parle ?
2004
Jean-Jacques Pelletier. – Le bien des autres – Lévis : Alire 2003. – 807 et 651 pages.
Pendant qu’au Québec l’Église de la Réconciliation Universelle recrute secrètement des personnalités influentes, à Ottawa, un nouveau parti politique, l’Alliance progressiste-libérale et démocratique, veut prendre le pouvoir afin de maintenir l’unité du pays et de garantir la sécurité du territoire. Or, au Québec, la campagne électorale est marquée par une violence ethnique et linguistique sans précédent, ce qui fait craindre le pire à la population et fournit de l’eau au moulin de l’APLD. Puis, quelques mois après l’élection à la tête du pays de Reginald Sinclair, le chef de l’APLD, les attentats terroristes reprennent au Québec, encore plus violents. Le GANG refait surface, d’autres groupes radicaux surgissent et le jeu des représailles et contre-représailles gagne en intensité. Dans les médias, plusieurs réclament ouvertement la partition de la province alors que d’autres exigent qu’Ottawa promulgue la loi sur les mesures d’urgence et envoie l’armée.
2005
Benoît Bouthillette. – La trace de l’escargot. – Montréal : JCL, 2005. – 366 pages
Benjamin Sioui, d’origine montagnaise, daltonien de son état, consommateur occasionnel de cocaïne, fan de Kurt Cobain et amoureux d’un médecin légiste à laquelle il trouve une ressemblance avec la star Laetitia Casta, enquête sur une série de meurtres. Il a toutefois affaire à un tueur génial, minutieux, dément et sadique, qui s’inspire savamment des tableaux du peintre britannique Francis Bacon pour élaborer la mise en scène de ses crimes. Au cœur d’un Montréal nocturne et marginal, on assiste alors à une lente plongée dans l’esprit de l’inspecteur, à une incursion dans l’univers tourmenté de ce héros romantique.
2006
Jacques Côté. – La rive noire. – Lévis : Alire, 2005. – 367 pages.
Le lieutenant Duval et son équipe se voient confier une tâche difficile : trouver qui a empoisonné Florence, l'épouse bien connue de Charles Marquis, un riche entrepreneur qui vise la mairie de Québec. Or, ce n'est qu'à la suite de l'exhumation du corps et des analyses du chimiste-toxicologue - le décès remonte à octobre 1979 - que l'on a appris que ce n'est pas le cancer ou les traitements de chimiothérapie qui ont achevé - et fait terriblement souffrir ! - cette femme que tous considéraient comme une sainte.
2007
Patrick Sénécal. – Le vide. – Lévis : Alire, 2007. – 642 pages.
Pierre
Sauvé : À l'orée de la quarantaine, veuf, père d'une fille de vingt ans.
Sergent-détective à la police municipale de Drummondville, il enquête sur un
quadruple meurtre qui a toutes les apparences d'un crime passionnel.
Frédéric
Ferland : Début de la cinquantaine, divorcé, père de deux adultes qu'il ne
voit guère, il cherche depuis des années l'excitation ultime, celle qui donnera
un sens à son existence et à la vie en général, qu'il a toujours trouvée terne.
Psychologue, il exerce sa profession dans la ville de Saint-Bruno.
Maxime
Lavoie : Trente-sept ans, célibataire, idéaliste et milliardaire. Il y a
deux ans, il a quitté ses fonctions de président de Lavoie inc. pour devenir le
producteur et l'animateur de Vivre au Max, l'émission de téléréalité la plus
controversée de l'heure... mais aussi la plus populaire.
Trois hommes différents, trois existences que tout sépare. Or, contre toute attente, leurs chemins se croiseront bientôt et leur vie en sera bouleversée à jamais. Tout comme celle de milliers de gens... tout comme la vôtre !
2008
Sylvain Meunier. – L’homme qui détestait le golf. – Montréal : Courte échelle, 2008. – 168 pages.
Le soleil du mois d’août darde ses plus chauds rayons. Les journées coulent paisiblement au gré du doux déhanchement des festivalières en robes légères. C’est alors qu’une bombe sème la panique chez les vacanciers. Un golfeur meurt, décapité par une balle bourrée de nitroglycérine. Comme d’autres, trouvées çà et là sur le terrain, la balle explosive portait la signature de Jean Chrétien… Au moment où le sergent-détective Drummond met enfin le doigt dans la faille, les événements prennent un tournant inattendu...
2009
Chrystine Brouillet. – Promesses d’éternité. – Montréal : Courte échelle, 396 pages.
L'automne s'annonce chargé pour Maud Graham. D'abord, un homme est laissé pour mort devant l'Hôtel-Dieu de Québec. La même nuit, un détective est transporté, inconscient, au même hôpital après avoir été battu sur un terrain vague. Ces deux hommes ont-ils un lien? Graham doit aussi aider une femme à retrouver sa fille et sa petite-fille, dont elle est sans nouvelles. Elle s'intéresse également à une femme qui semble égarée, effrayée, mais qui refuse de se confier aux policiers. Quand on retrouve près du fleuve le corps d'un adolescent vêtu d'une étrange cape de toile, Graham commence à penser que ces événements sont peut-être liés. Pendant ce temps, Carol Blondin-Warren, un être inquiétant, obsédé par le feu, enjoint ses fidèles de se préparer à sauver leur âme en prévision de l'Apocalypse.
2010
Jacques Savoie. – Cinq secondes. – Montréal : Libre expression, 2010. – 312 pages.
L’enquêteur Jérôme Marceau, surnommé « Aileron » à cause de son bras atrophié par la thalidomide, se penche sur un drame récent. Au palais de justice, un juge, un avocat, un témoin et un gardien de sécurité ont été abattus en pleine séance. La meurtrière de tout ce beau monde est Brigitte Leclerc, une jeune femme de vingt-huit ans au passé étrange mais apparemment sans histoires. Après son méfait, elle a tenté de se suicider en se tirant une balle à bout portant. Toutefois, elle s’est ratée et a vécu une expérience de mort imminente où elle a vu les événements importants de sa vie défiler en cinq secondes.
2011
Martin Michaud. – La Chorale du diable. – Saint-Bruno-de-Montarville : Goélette, 2011. – 507 pages.
Dans
ce qui a tout l’air d’être un drame familial, une femme et ses trois enfants
sont sauvagement tués à coups de hache. L’auteur présumé du carnage, le mari,
s’est suicidé après s’être tranché la langue. Mais est-ce bien ce qui s’est
passé ? Deux jours après, une alerte AMBER est déclenchée à l’échelle de la
province de Québec : une jeune fille dévoilant ses charmes sur Internet a été
kidnappée. Par qui ? Pourquoi ?Deux
énigmes que vont s’attacher à résoudre en parallèle deux policiers au style
rentre-dedans : Victor Lessard qui, sans compter les cadavres laissés derrière
lui, en voit d’autres surgir de son passé, enlaidis par le temps ; et Jacinthe
Taillon, son ancienne coéquipière à la Section des crimes majeurs, qui lui voue
une haine infernale.
2012
Alors qu’il tente de relancer sa carrière de détective privé en acceptant tous les petits boulots qui lui sont proposés, Stan Coveleski continue de reprendre goût à l’existence grâce à son ami Maranda, enquêteur à la Sûreté provinciale. Mais c’est Paméla, l’épouse du docteur Du Sablon, qui donne un coup d’accélérateur à sa petite vie tranquille quand elle l’invite à l’une des soirées mondaines qu’elle et le docteur organisent régulièrement. Dès le début de l’enquête, les policiers tiquent sur la relation entre la veuve – qui nie être l’auteure du crime – et le détective. Quand un deuxième meurtre survient dans l’entourage immédiat de Coveleski, ce dernier devient le principal suspect.
2013
Martin Michaud. – Je me souviens. – Saint-Bruno-de-Montarville : Goélette, 2011. – 648 pages.
À Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen Âge. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé du président Kennedy. Un sans-abri se jette du haut d’un édifice de la place d’Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait avoir participé, avec le FLQ, à l’assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes....
2014
Andrée A. Michaud. – Bondré. – Montréal : Québec-Amérique, 2014. – 304 pages.
Été 67. Le soleil brille sur Boundary Pond, un lac frontalier rebaptisé Bondrée par Pierre Landry, un trappeur canuck dont le lointain souvenir ne sera bientôt plus que légende. Le temps est au rire et à l’insouciance. Zaza Mulligan et Sissy Morgan dansent le hula hoop sur le sable chaud, les enfants courent sur la plage et la radio grésille les succès de l’heure dans l’odeur des barbecues. On croit presque au bonheur, puis les pièges de Landry ressurgissent de la terre, et Zaza disparaît, et le ciel s’ennuage.
2015
Luc Chartrand. – L’affaire Myosotis. – Montréal : Québec-Amérique, 2015. – 472 pages.
Paul Carpentier a-t-il vraiment profané la mémoire du Second Temple de Jérusalem ? A-t-il basculé dans l’antisémitisme, comme veulent le faire croire ceux qui cherchent à l’éliminer ? Carpentier, un ancien journaliste, vit en Israël avec sa femme, Rachel, et leur fils, David. Alors que celui-ci découvre ses racines juives, il entre en révolte profonde contre son père, qu’il accuse de trahir son sang en frayant avec des Palestiniens. Un meurtre dans la bande de Gaza vient catalyser la crise qui couvait. Et si cette mort avait pour but d’étouffer une enquête sur un crime de guerre ?
2016
André Jacques. La bataille de Pavie. – Montréal : Druide, 2015. – 464 pages.
Quand l'antiquaire Alexandre Jobin, ancien officier des services de renseignement de l'armée canadienne, sort d'une consultation médicale inquiétante, il sait que la mort le guette. Que faire ? Boire jusqu'à plus soif ? S'isoler jusqu'à l'heure fatale ? Deux évènements l'extrairont de cette sombre spirale. D'abord, on lui propose un contrat alléchant : aller en Italie pour faire expertiser et vendre des esquisses anciennes. Puis, il y a Linda Parenteau, une ancienne maitresse emprisonnée à Joliette pour fraude et association de malfaiteurs, qui le supplie de se rendre à Palerme afin de retrouver sa fille, Pavie, qui court un grave danger.
2017
Patrick Senécal. L’autre reflet. – Lévis : Alire, 2016. – 431 pages.
Il s’appelle Michaël Walec et il rêve de publier un roman noir – un bon, un vrai ! Alors depuis trois ans, le soir, après avoir donné ses cours de français aux détenues de l’Établissement Joliette pour femmes, il bûche sur son manuscrit. Et quand il visite les Salons du livre, il se dit que, un jour, lui aussi fera partie de la grande famille des écrivains. Mais depuis quelque temps, alors qu’il s’acharne à réécrire les scènes pivots de l’intrigue, force lui est d’admettre que, malgré son indéniable talent littéraire, il n’arrive pas à insuffler à son manuscrit ce « petit quelque chose » qui en ferait un bon, un vrai, un excellent roman noir.
2018
Jean-Jacques Pelletier. – Deux balles un sourire. – Montréal : Hurtubise, 2017. – 432 pages.
« On est à des années-lumière des scènes de crime sordides. Pas de flaques de sang. Pas d'os qui protubèrent ici et là. Pas de substances glaireuses qui s'écoulent de la tête... Tout l'intérieur de la victime est demeuré sagement rangé à l'intérieur des frontières définies par son épiderme. » Normalement, les cadavres ne sourient pas. Et ils n'ont pas l'air aussi heureux. Pas après avoir reçu deux balles dans la tête. D'où la perplexité de l'inspecteur-chef Dufaux.
2019
Au cours d'une descente au repaire de Grigor Chukaliev, un caïd de la mafia russe, le SPVM saisit deux tableaux d'un maitre de l'art contemporain qui, au moment de l'expertise, se révèlent des faux. Et l'un d'eux a été vendu par l'antiquaire Alexandre Jobin. Quelques jours plus tard, un cocktail Molotov éclate dans la vitrine de sa boutique, tandis que le galeriste qui a vendu le second tableau est retrouvé assassiné. Pour éviter d'autres représailles et pour sauver sa peau, Alexandre décide de remplacer le faux tableau par un vrai. Il part alors à la recherche du peintre des oeuvres originales, Jordi Carvalho, un artiste catalan qui semble avoir disparu de la circulation depuis plus de dix ans. De Montréal à Barcelone, puis à Paris, cette quête ne sera pas de tout repos pour notre héros. Heureusement, entre les séquelles du passé et les cauchemars qui le hantent, un ange sombre veille sur lui...
2021
Biz. – Les abysses. – Montréal : Leméac, 2019. – 144 pages.
On peut être au coeur de la forêt et sentir néanmoins s'ouvrir sous ses pieds des profondeurs abyssales. On peut être sur la terre ferme et néanmoins se noyer... Catherine se noie. Son père, son unique parent à qui elle tient plus que tout au monde, son « père-mère », son ami, son confident... son père est enfermé dans une cellule de la prison à sécurité maximale de Port-Cartier. Michel Métivier, surnommé le « boucher de Baie Comeau », ne doit pas en sortir avant une dizaine d'années. En attendant, sur les murs aveugles de son cachot, il dessine aux marqueurs fluo des créatures pélagiques, fantômes phosphorescents auxquels il consacre maintenant son temps après avoir passé sa vie à empailler ses trophées de chasse. De son côté, Catherine est en liberté mais vit dans une autre forme de prison. Entre ses rencontres avec la psy du cégep, ses visites à son père et ses piètres tentatives pour démontrer un semblant de normalité, elle perd pied et se love autour d'un secret trop lourd à porter, qui l'entraîne vers le fond.
2022
Anna Raymonde Gazaille. – Secrets boréals. – Montréal : Leméac, 2021. – 288 pages.
Dans
un village aux confins de la forêt boréale où elle est venue se réfugier, Brigit
tente de fuir un passé marqué par la violence. Mais le malheur semble la
poursuivre même au sein de cette petite communauté repliée sur ses méfaits.
Dans un ravin à la frontière de ses terres, elle fait la découverte du cadavre
d’une jeune fille récemment portée disparue. Un inspecteur de la capitale est
chargé de cette affaire de plus en plus complexe. Brigit, tiraillée entre
l’exigence de taire ses secrets et son implication dans l’enquête, voit
ressurgir ses hantises et les événements tragiques de son ancienne vie. Ce
drame nordique, on le suit en alternance avec celui de Dana qui, à l’autre bout
du monde, dans des camps de migrants surpeuplés, est à la fois témoin et
victime de multiples massacres. Qu’ont en commun ces deux héroïnes aux prises
avec la barbarie de notre siècle ?
Sources :
site web de la Société et des éditeurs.